4.1 Responsabilité écologique
La raison pour laquelle nous mesurons notre impact environnemental direct et indirect d’abord et avant tout sur la base des émissions de gaz à effet de serre réside dans la pertinence globale et la précision de mesure de ces émissions. Par ailleurs, les émissions de gaz à effet de serre peuvent être consignées et suivies avec précision lorsqu’elles sont exprimées en équivalents CO2 (CO2e). Cette uniformisation permet de convertir différents gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, le méthane ou le protoxyde d’azote, en une unité de mesure commune, sur la base de leur impact respectif sur le climat. Cela nous permet de disposer d’une base de comparaison cohérente pour mesurer notre impact global sur l’environnement. Ce n’est que sur cette base que nous pouvons mettre en place des pratiques commerciales plus durables, qui sont à leur tour une condition préalable pour que nous puissions être un fournisseur crédible de prestations dans le domaine du développement durable. Du fait de la certification des systèmes de management, de la vérification des évaluations de durabilité ou de la responsabilisation de notre clientèle par le biais de séminaires et de webinaires (voir « La place de la SQS en matière de développement durable » au chapitre 1.1), notre impact positif indirect en matière de responsabilité environnementale est non négligeable. Ce chapitre exclut toutefois ces impacts et se limite aux seuls impacts écologiques directs et indirects de nos activités.
En 2024, nous avons scellé une collaboration pour la mesure et le bilan de notre empreinte carbone avec la société de conseil renommée et compétente BHP – Brugger und Partner AG. En ce qui concerne les émissions totales, il y a eu peu de changement par rapport à l’année précédente, et les déplacements professionnels sont restés, de loin, le plus gros émetteur d’émissions, avec une part de plus de 90%. Aussi la mobilité est le thème phare du volet environnement de notre rapport d’entreprise 2024.
Il convient toutefois de manier avec prudence cette comparaison des années 2023 et 2024. Les valeurs calculées par la fondation myclimate jusqu’en 2023 n’ont pu être reproduites que dans une mesure limitée pour l’exercice 2024, car elles s’appuient sur des facteurs d’émission qui ne sont que partiellement visibles. La collaboration avec BHP nous donne accès à des facteurs d’émission fiables et transparents. La transparence des facteurs d’émission renforce la crédibilité de notre bilan des gaz à effet de serre, dans la mesure où elle nous permet, ainsi qu’aux groupes d’intérêt extérieurs, de retracer les calculs et de vérifier l’exactitude des chiffres. Cette transparence souligne notre engagement en faveur du réalisme et de la crédibilité de notre bilan des émissions de gaz à effet de serre.

« La vérification de notre bilan des émissions de gaz à effet de serre renforce sa crédibilité et nous fournit des indications précieuses. »
André Wismer (Responsable de domaine pour le bilan des gaz à effet de serre et sa vérification)