Une structure qui ouvre de nouvelles perspectives : comment la Fondation Dreipunkt ac-compagne les jeunes sur le marché du travail

La success-story de Dreipunkt a débuté il y a déjà 26 ans. Ce qui a commencé en 1999 par des thérapies d’escalade et des programmes en plein air est aujourd’hui une institution reconnue travaillant avec plus de 50 expert·e·s provenant de 16 disciplines. Chaque année la fondation accompagne près de 200 jeunes dans le monde du travail et donc sur la voie de l’autonomie. 

Des certifications pour un accompagnement encore meilleur

En 2012 la fondation fut certifiée selon eduQua et dix ans plus tard elle décrocha aussi le certificat IN-Qualis. Deux standards importants en ce qui concerne le management de la qualité dans les domaines de la formation et de l’insertion professionnelle. Quelles ont été les motivations en faveur des certifications ? « D’une part, la motivation personnelle » explique Marco Limacher, Directeur chez Dreipunkt et depuis 20 ans au sein de l’équipe. « Pour aider au mieux les jeunes, il est essentiel de disposer d’offres répondant à leurs besoins et de pouvoir compter sur des professionnels engagés. Et ce qui est tout aussi important est d’avoir un système de management de la qualité efficace. Il apporte la structure nécessaire pour travailler avec les jeunes en fonction de nos valeurs ». Une autre raison importante en faveur des certifications sont les exigences imposées par les sponsors institutionnels et les partenaires de coopération. Ils attachent beaucoup d’importance aux standards de qualité vérifiables.

eduQua veille à ce que l’association maintienne ses programmes de soutien au plus haut niveau. Le label englobe la qualité didactique, l’évaluation régulière des processus d’apprentissage ainsi que la satisfaction des participants. Il garantit que toutes les offres sont pertinentes du point de vue méthodologique et axées sur la pratique. « Nous devons être à la page », dit Marco Limacher. Les processus qui traitent les retours de commentaires sont cruciaux afin d’optimiser les programmes et de les mettre en adéquation avec les besoins du marché du travail et des jeunes qui sont en constante évolution. Un exemple, ces dernières années ont montré que de plus en plus de participants se sentent dépassés au sein de groupes de grande taille. La charge psychique croissante que subissent de nombreux jeunes a donné lieu à des classes agitées ; un défi pour tous les acteurs. Les sessions et ateliers destinés à faire part de ses impressions et commentaires ont mis ce besoin en lumière et contribué à trouver une solution, à savoir des groupes plus restreints, un encadrement plus étroit et des mesures de stimulation plus individuelles. 

« Grâce à eduQua nous avons aussi amélioré et professionnalisé la structure de nos processus internes », ajoute Marco Limacher. Les rôles et responsabilités sont à présent clairement définis, ce qui facilite grandement le travail quotidien. « En outre, nous avons organisé l’administration avec davantage d’efficacité ». Les doublons sont évités et un archivage électronique optimisé permet de mettre le doigt plus rapidement sur les informations et de mieux les gérer. Il en va de même pour la collaboration avec les spécialistes, les écoles professionnelles et les entreprises formatrices qui s’est nettement améliorée grâce aux canaux de communication clairs qui évitent les frictions. Cependant, le parcours jusqu’à la certification eduQua n’a pas été de tout repos.

Un investissement initial important pour des bénéfices à long terme

« C’est surtout au début que l’investissement est important », dit Marco Limacher. Tant sur le plan administratif que sur le travail pour rallier tout le monde à la cause eduQua. Car il s’agit de faire comprendre aux collaborateurs qu’en plus du travail direct avec les jeunes, la documentation apporte aussi une réelle plus-value. « Mais à partir du moment où on a réussi la transition à un système de management, on se porte volontiers candidat pour une deuxième certification » ajoute Marco Limacher.

C’est ce qu’a fait Dreipunkt avec IN-Qualis. Ce label de qualité accorde une importance particulière à l’intégration des aspects sociaux, tels l’inclusion, la participation et la responsabilité vis-à-vis des jeunes.

«IN-Qualis nous aide non seulement à mettre en exergue notre responsabilité sociale mais aussi à la mettre en œuvre de manière mesurable et structurée » explique Marco Limacher. « Que voulons-nous, pourquoi le voulons-nous et comment le mettons-nous en œuvre ? Ces questions fondamentales sont au cœur de notre travail quotidien ». Une autre amélioration importante fut l’introduction d’un système de suivi qui a permis la vérification continue des objectifs fixés. Un bilan chiffré montre la situation actuelle et documente l’évolution au cours des dernières années. « Cet instrument de gestion nous aide à prendre des décisions basées sur les données » ajoute Marco Limacher.

Les audits vus comme des opportunités

Un élément central de cette stratégie de qualité sont les audits réguliers réalisés par l’Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management (SQS). Comment vit-on ces vérifications ? Est-ce qu’ils relèvent du défi, offrent des opportunités de développement continu ? « Je considère toujours les audits comme une précieuse occasion d’acquérir de nouvelles connaissances. Un expert externe ouvre de nouvelles perspectives et aborde les potentiels d’amélioration qui ont été éventuellement négligés en interne ». En outre, une vérification indépendante apporte davantage d’objectivité étant donné que la clairvoyance fait souvent défaut dans les évaluations internes. « L’échange est toujours constructif et à la fin, il en ressort des approches et idées concrètes qui nous font aller de l’avant » dit Marco Limacher. Finalement, Dreipunkt ne veut pas que la qualité soit laissée au hasard. Au contraire, la fondation veut offrir aux jeunes le soutien dont ils ont besoin pour trouver leur place dans le monde professionnel.